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- Diminution des facteurs de risque cardiovasculaire à l'échelle de la population
Publié par : Unknown
Étude de modélisation relative à l'efficacité et la rentabilité économique
Introduction
Chez les personnes âgées de moins de 75 ans, la prévention permettrait d'éviter plus de 80 % des maladies cardiovasculaires. Au Royaume-Uni, l'approche gouvernementale de prévention primaire des maladies cardiovasculaires dans la population associe des bilans de santé destinés à identifier les personnes à risque et des mesures législatives pour, par exemple, diminuer la teneur en sel des aliments transformés. Les études dans le monde ont démontré la rentabilité économique des programmes de limitation du tabagisme et de la consommation de sel à l'échelle des populations. Les apports en graisses saturées et en acides gras trans constituent une autre cible possible pour les programmes de prévention mais, comme pour d'autres interventions alimentaires, on dispose de peu de données économiques à ce sujet. Cet article décrit une étude destinée à estimer la rentabilité économique potentielle de l'introduction de deux mesures de réduction des facteurs de risque cardiovasculaire à l'échelle de la population au Royaume-Uni.
La modélisation suggère que l'introduction d'un programme destiné à réduire les facteurs de risque cardiovasculaire à l'échelle de la population permettrait de diminuer considérablement les dépenses de santé publique.
Chez les personnes âgées de moins de 75 ans, la prévention permettrait d'éviter plus de 80 % des maladies cardiovasculaires. Au Royaume-Uni, l'approche gouvernementale de prévention primaire des maladies cardiovasculaires dans la population associe des bilans de santé destinés à identifier les personnes à risque et des mesures législatives pour, par exemple, diminuer la teneur en sel des aliments transformés. Les études dans le monde ont démontré la rentabilité économique des programmes de limitation du tabagisme et de la consommation de sel à l'échelle des populations. Les apports en graisses saturées et en acides gras trans constituent une autre cible possible pour les programmes de prévention mais, comme pour d'autres interventions alimentaires, on dispose de peu de données économiques à ce sujet. Cet article décrit une étude destinée à estimer la rentabilité économique potentielle de l'introduction de deux mesures de réduction des facteurs de risque cardiovasculaire à l'échelle de la population au Royaume-Uni.
- L'étude a pris en considération deux interventions possibles : une législation pour diminuer les apports en sel et une législation pour interdire les acides gras trans industriels.
- Un modèle de tableur a été utilisé pour estimer la diminution des maladies cardiovasculaires observée au cours d'une décennie.
- Les critères d'évaluation étaient la diminution des événements cardiovasculaires, le gain de nombre d'années de vie pondérées par la qualité (QALY) et les économies réalisées en matière de soins de santé pour une efficacité donnée.
- La diminution de 3 g/jour des apports en sel dans l'alimentation pendant 10 ans permettrait de diminuer la pression artérielle systolique moyenne de 2,5 mmHg. Cette mesure permettrait d'éviter 4 430 décès et 32 200 événements cardiovasculaires, de faire gagner 96 000 années de vie et 131 000 unités QALY, et d'économiser environ 347 millions de £ en 10 ans.
- La diminution des apports d'acides gras trans dans l'alimentation de 0,5 % des apports énergétiques totaux pendant 10 ans permettrait d'éviter 26 800 décès et 191 000 événements cardiovasculaires, de faire gagner 571 000 années de vie et 754 000 unités QALY, et d'économiser 2 033 millions de £ en 10 ans.
La modélisation suggère que l'introduction d'un programme destiné à réduire les facteurs de risque cardiovasculaire à l'échelle de la population permettrait de diminuer considérablement les dépenses de santé publique.