Quelle est la meilleure prise en charge de la fièvre chez l'adulte et l'adolescent dans les pays à faibles ressources ?
Une revue des enjeux et des recommandations
Introduction
Dans les pays à faibles ressources, la prise en charge de la fièvre peut être difficile en raison de la diversité des causes possibles, de la présence d'autres manifestations cliniques, et de services de laboratoire limités ou inexistants. Cet article examine la prise en charge des pathologies fébriles chez l'adulte et l'adolescent dans les régions à faibles revenus, sur la base des informations issues des recommandations internationales, des revues systématiques et des ressources largement accessibles aux cliniciens.
Des recommandations de l'OMS existent pour la prise en charge de la fièvre dans les établissements de santé de premier niveau et sont en cours de développement pour les hôpitaux de district. Ces recommandations doivent être validées et adaptées aux contraintes locales dans les pays à faibles ressources, dans lesquels une amélioration des services de laboratoire clinique pourrait être indispensable.
Dans les pays à faibles ressources, la prise en charge de la fièvre peut être difficile en raison de la diversité des causes possibles, de la présence d'autres manifestations cliniques, et de services de laboratoire limités ou inexistants. Cet article examine la prise en charge des pathologies fébriles chez l'adulte et l'adolescent dans les régions à faibles revenus, sur la base des informations issues des recommandations internationales, des revues systématiques et des ressources largement accessibles aux cliniciens.
- Dans les établissements de santé de premier niveau, le tri rapide et la prise en charge en urgence doivent respecter les directives de l'OMS relatives aux soins aigus, qui recommandent la prescription d'antipaludiques chez les patients positifs pour le paludisme, d'antibiotiques si les signes de la maladie sont sévères ou qu'une infection bactérienne spécifique est identifiée, et l'orientation vers l'hôpital si la pathologie est sévère ou sa cause inconnue.
- Le diagnostic de paludisme doit être écarté par des analyses biologiques appropriées, pour éviter l'administration inutile d'antipaludiques et une évolution défavorable chez les patients fébriles ne présentant pas de paludisme.
- En dehors du paludisme, les causes importantes de fièvre incluent la tuberculose et l'infection par le VIH. Un test VIH positif peut contribuer à diriger le diagnostic vers une co-infection spécifique.
- L'OMS élabore actuellement des recommandations de prise en charge de la fièvre chez l'adulte et l'adolescent dans les hôpitaux de district.
- Les recommandations doivent être validées pour les structures à faibles ressources et doivent être adaptées à la situation locale. Elles doivent être améliorées sur la base des données de surveillance locales ou nationales et des études effectuées dans des hôpitaux sentinelles.
- Les recommandations de prise en charge et l'évolution des patients peuvent être améliorées en évaluant des stratégies thérapeutiques empiriques dans des études cliniques et en optimisant les services de laboratoire clinique.
Des recommandations de l'OMS existent pour la prise en charge de la fièvre dans les établissements de santé de premier niveau et sont en cours de développement pour les hôpitaux de district. Ces recommandations doivent être validées et adaptées aux contraintes locales dans les pays à faibles ressources, dans lesquels une amélioration des services de laboratoire clinique pourrait être indispensable.
