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Publié par : Unknown


Cette innovation permettrait de mieux cibler la thromboprophylaxie
Introduction
La thromboembolie veineuse est une affection courante, bien qu'il soit possible de la prévenir, et une cause importante de morbidité à long terme. Les facteurs de risque sont connus, et des traitements prophylactiques existent. Cet article présente un algorithme de prédiction du risque (QThrombosis), développé en réponse à une demande du National Institute for Health and Clinical Excellence du Royaume-Uni pour améliorer la prévention de la thromboembolie veineuse, et permettant d'estimer le risque absolu de thromboembolie veineuse chez une personne, 1 an et 5 ans à l'avance.
  • L'étude de cohorte ouverte prospective a été réalisée à partir de données collectées de manière systématique dans 564 cabinets de médecine générale en Angleterre et au Pays de Galles. Les participants (25–84 ans) n'avaient pas d'antécédents de grossesse au cours des 12 mois qui précédaient, ni de thromboembolie veineuse, ni de prescription de traitement anticoagulant par voie orale au début de l'étude.
  • Le taux de thromboembolie veineuse se montait à 14,6 pour 10 000 personnes-années dans la cohorte de définition du modèle (n = 2 314 701) et à 14,9 pour 10 000 personnes-années dans la cohorte de validation (n = 1 240 602).
  • Le modèle final pour les deux sexes comportait comme facteurs prédictifs indépendants de la thromboembolie veineuse : l'âge, l'indice de masse corporelle, le tabagisme, les varices, l'insuffisance cardiaque congestive, les pathologies rénales chroniques, le cancer, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, les maladies inflammatoires intestinales, l'hospitalisation au cours des 6 derniers mois et la prescription d'antipsychotiques.
  • Pour les femmes, le modèle final prenait également en compte la prise de contraceptifs oraux, de tamoxifène et d'une hormonothérapie de substitution.
  • L'algorithme de prédiction appliqué à la cohorte de validation pour l'évaluation du risque à 5 ans permettait d'expliquer 33 % (chez les femmes) et 34 % (chez les hommes) de la variation du délai avant thromboembolie veineuse.
Message à retenir
Les investigateurs concluaient que le modèle validé de prédiction du risque “pouvait être intégré aux systèmes informatiques des cabinets de médecine générale et utilisé pour évaluer le risque avant l'hospitalisation de patients ou la prescription d'un traitement susceptible d'augmenter le risque de thromboembolie veineuse”.

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